
je vous emmène dans mon jardin...

- 242 lectures
Mon ancien jardin potager en Lorraine, en 2017.
En mars le jardin se réveille tout doucement. Pour moi c'est le moment de nettoyer le jardin, d'enlever les branches mortes et de tailler les vivaces. C'est chaque année un vrai plaisir de voir les plantes revivre : les premières feuilles qui sortent de terre pour les plantes qui renaissent de leur pied, les premiers bourgeons de feuilles ou de fleurs sur les arbres et arbrisseaux, les premiers couleur du jardin grâce aux fleurs. Cette nouvelle saison de jardinage démarre très très bien.
Cet hiver je n'avais pas trop le courage pour faire des cueillettes dans le jardin (je n'aime pas trop le froid), donc c'est au premiers rayons de soleil que nous remangeons enfin une salade aromatique du jardin. Quelle plaisir !
Côté tisanes, la première récolte est celle de l'ortie : quand elle a entre 5 et 10 cm de haut je cueille les premières feuilles. Je mets très souvent de l'ortie dans mes mélanges de tisanes, et je la saupoudre souvent sur nos repas, donc je fais des récoltes très régulières. Heureusement il y a tellement d'ortie dans le jardin que quand j'ai fait le tour du jardin les plantes d'ortie du début du jardin ont déjà fait des nouvelles feuilles. Pour moi, l'ortie est la reine mère de toutes les plantes.
La tanaisie pousse rapidement en forme de touffe : je cueille les toutes jeunes feuilles.
Pareil pour l'achillée mille-feuille : des grosses touffes de jeunes feuilles embellissent nos salades aromatiques et les récoltes pour les tisanes.
La sauge, qui pousse un tout petit peu pendant l'hiver, et qui repart vigoureusement aux premiers rayons de soleil, donne déjà une petite récolte début mars. Après je le taille un bon coup afin que ses branches ne s'étalent pas trop, et j'attends la nouvelle pousse qui est vraiment très rapide.
Les premières fleurs à récolter début mars sont les petites violettes. J'adore leur odeur et le nez au-dessus du panier de récolte je suis aux anges. J'en mets aussi dans nos salades aromatiques.
Les violettes sont suivit de près des primevères.
L'estragon pointe ses têtes qui ressemblent beaucoup à des baguettes magiques qui se déplient à l'infini : les feuilles poussent à l'abri des regards, puis se dévoilent l'une après l'autre en descendant sur les côtés. L'estragon s'étale encore un peu plus cette année et pousse même dans le chemin. Les récoltes des nouvelles feuilles qui descendent sur les côtés sont quasi quotidiennes, et j'ai l'impression que l'estragon pousse à vue d'œil.
Le 17 mars : récolte de l'ail des ours dans la forêt d'Herbitzheim avant le cours de yoga. Les jeunes feuilles sont superbes et très gouteuses. Après le cours de yoga (et le diner) : nettoyage dans de l'eau vinaigrée et transformation en pesto (ail des ours, huile d'olive, amandes, noisettes, noix de pécan et mélasse). Le goût du pesto est super fort, mais l'expérience nous dit que demain il sera un peu plus doux. Avec le contenu de notre robot, on fait 11 petits pots de pesto. Le reste des feuilles est séché : je les écrase dans nos salades. Les quelques bulbilles d'ail des ours qui sont sorties à la récolte seront replanter dans le jardin.
Le 23 mars : je repique quelques plants de laitue, de chou-rave, de blettes et de roquette annuelle que j'ai acheté hier chez mon maraîcher préféré à Sarre-Union. Cette année je ne prendrai pas trop le temps de faire des semis, mon focus est sur les tisanes, le site et la recherche d'un nouvel endroit à vivre (au soleil !). Les plants du maraîcher sont excellents (bio bien sûr), je ne pourrais pas faire mieux que lui (merci Pierre !). J'en profite pour repiquer un peu de pourpier qui pousse dans le compost et les petits oignons que la voisine m'a donné (elle me manquera Joséphine quand nous déménagerons).
La voisine nous donne aussi un peu de raifort, au fur et à mesure de ses récoltes. Nous séchons une partie des racines coupées en lamelles : leur goût est très fort. Une partie est transformée en pesto et nous sommes étonnés par la douceur du goût de ce pesto : le goût des amandes prend le dessus. Les têtes des racines de raifort contiennent quelques feuilles, et je les plante au potager pour en faire de boutures.
Le 27 mars : première récolte d'origan. Les tapis d'origan sont encore très près du sol, mais je n'ai pas pu résister au plaisir de pincer quelques petites têtes. Je l'utilise surtout dans la cuisine, mais je vais m'employer à faire une recette de tisane avec cette aromate si épicée.
Le 28 mars : nous déjeunons dans le patio pour la première fois cette année : quelle plaisir !
L'après-midi je nettoie la serre car il y a beaucoup de vent frais dans le jardin (je n'aime pas trop le vent non plus). Et il était vraiment temps de s'en occuper : la roquette vivace repart et le romarin commence timidement à faire des nouvelles pousses. J'ai un très grand plant de romarin (la plante mère) puis plusieurs petites touffes issues de boutures de cette plante mère. Je les taille toutes d'un coup franc car il y a un peu de dégâts dû au froid de cet hiver, comme ça toutes les plantes pourront repartir de bon pied.
Note rajoutée en avril. Attention : après cette taille sévère le pied mère de romarin a dépérit. Une petite recherche sur internet m'indique que le romarin n'aime pas être taillé dans son bois sec. J'espère qu'il reprendra, mais ce n'est pas du tout gagné. Conclusion : la taille du romarin doit être régulière, en dehors du bois sec, si vous voulez éviter que le romarin devienne trop grand.
Pour les salades aromatiques il y a dans la serre en plus des feuilles d'ail, de l'ail des ours, du persil, du céleri, de l'origan et le thé de l'immortalité. Le thé de l'immortalité commence tout juste à sortir des nouvelles lianes et à envoyer ses vrilles chez les plantes voisines. Je le guide vers un treillis accroché au parois de la serre. Le laurier se porte bien : je lui coupe un peu la tête afin qu'il ne devient pas trop grand dans la serre. Le bananier et les plants de café par contre font sérieusement la tête. Peut-être qu'ils repartiront plus tard, comme la verveine. Chaque année je croise les doigts pour qu'elle reparte et c'est une vraie joie quand elle revit, mais elle me fait toujours attendre - et donc hésiter - longtemps. Il m'est arrivé de croire que la plante de verveine ne reprendrait pas, d'en acheter une autre, et de la voir revivre une semaine plus tard.
Le 29 mars : grande récolte de fleurs de prunier sauvage. Les pruniers sauvages semblent fleurir d'un jour à l'autre : les milliers de fleurs semblent s'ouvrir en même temps. Ce n'est pas vrai bien sur, de près je vois qu'il y a aussi plein de boutons floraux, mais de loin il passe de sa squelette nue de l'hiver à un magnifique ensemble de fleurs en l'espace d'une journée. Et là j'essaie de ne pas trop attendre pour la récolte sinon les pétales tombent par terre dès que je les effleure. Cette année la météo est nickel et je les récolte le lendemain de la première floraison, fleurs et boutons floraux ensembles. Cette année ils sont magnifiques.
Petit séjour dans le séchoir intérieur à côté du poêle à bois pour la nuit, puis le lendemain c'est la première récolte qui rentre dans le séchoir solaire cette année car il y a du soleil toute la journée et le séchoir se réchauffe vers les 38°C en journée. Youpie !
Le 30 mars : première récolte de lierre terrestre. J'adore la couleur mauve/bleu et la forme de ces petites fleurs. En plus c'est top dans les tisanes.
- 235 lectures
Mon ancien jardin potager en Lorraine, en 2017.
Le beau temps du printemps continue début avril. Les plantes qui ont montré le bout de leur nez en mars poussent à vue d'œil. D'autres plantes vont faire leur apparition en avril.
Les récoltes se succèdent et l'entretien du paillage vivant démarre (il pousse aussi à vue d'œil). L'entretien du paillage vivant est très important dans un jardin sauvage comme le mien qui s'est installé à fur et à mesure de mes expériences : le paillage vivant est constitué de plantes sauvages qui poussent beaucoup plus vite que les plantes cultivées chez moi. Dans mon prochain jardin je sèmerai différentes plantes couvre-sol basses au moment d'installer le jardin qui feront office de paillage vivant afin d'éviter ce type d'entretien.
Le 1 avril : première récolte de feuilles de ronce. L'année dernière nous avons installé un grillage pour faire grimper les lianes de ronce dans le sous-bois. Faute de temps je ne m'en suis pas occupée l'année dernière et la végétation a pris le grillage en assaut. Certaines nouvelles lianes de ronces poussent sur le grillage, mais beaucoup repoussent au niveau du sol. Un de ces jours je ferai un petit coup de nettoyage dans ce sous-bois.
Le 2 avril : je fais visiter le jardin à une amie qui m'a parlé d'échinacées et en regardant de près voilà que je vois qu'elles repoussent.
Le 3 avril : aujourd'hui il y a trois nouvelles surprises, la menthe pointe le bout de son nez, le lamier blanc commence à fleurir et les myosotis prennent un peu de couleur.
Le 4 avril : première récolte de sarriette vivace. La sarriette vivace est composé d'un genre de stolons qui s'enracinent par endroit et la sarriette s'étale de plus en plus chaque année. Des petites branches verticales poussent sur ces stolons horizontaux. La récolte est délicate car ces stolons se déracinent et se cassent facilement quand je pince les têtes des branches verticales (la plante est dur à pincer comme le thym). Je soulève délicatement un stolon jusqu'à l'endroit où il est enraciné, puis je tiens le stolon en face des branches verticales que je pince et j'avance sur le stolon à fur et à mesure du pincement.
"Plantation" de pommes de terre : je désherbe un endroit entouré d'un cadre en bois (ou un grillage - pour retenir la paille), je pose les pommes de terre germées et je les couvre de paille. A fur et à mesure que les plants de pommes de terre vont pousser, je vais rajouter de la paille (pour "butter" les plants de pommes de terre). Au moment de la récolte, il suffit de dégager la paille et de ramasser les pommes de terre.
Le 5 avril : la tisane de feuilles de ronce est absolument délicieuse : le goût est équilibré, rond, chaud et profond. Je vais essayer d'ajouter un peu de violettes pour voir. En tout cas, je suis motivée pour faire un grand coup de nettoyage dans le sous-bois ! Les ronces poussent dans un rectangle de 4m sur 6m environ. Nous avons installé le grillage dans la longueur. Première étape : dégager la végétation qui déforme le grillage, puis redressage du grillage. Certaines lianes de ronces se sont enracinées des deux côtés du grillage et empêchent le redressage du grillage. Quelques petits coups de sécateur et je peux le remettre tout droit. Du coup il y a du jeu, le grillage n'est plus assez tendu. C'est un peu galère pour le retendre, mais j'y arrive et je suis contente du résultat. La suite est pour demain !
Le 6 avril : deuxième étape du nettoyage du sous-bois. J'enlève toute la végétation autre que les ronces sur le premier mètre des deux côtés du grillage afin de pouvoir bien voir le réseau de lianes. Je commence par orienter les lianes vers le grillages et je les fixe un à un dans le sol devant le grillage avec du fil de fer en forme de "U". Je m'en rends vite compte qu'il y a énormément de lianes de ronce et que je n'y arriverai jamais à ce rythme. Alors j'oriente plusieurs lianes vers le même point et je les fixe avec un grand "U", puis je les accroche dans le grillage. La moitié est faite ! Vive les bonnes tisanes !
Le 8 avril : première cueillette avec le chapeau de paille cette année (du lierre terrestre) assis sur les fesses entre les plates-bandes, tellement il faisait chaud aujourd'hui. Je suis sensible au soleil. Dès qu'il fasse chaud je sors couvert de la tête au pied sinon je prends très vite des coups de soleil. Comme je n'aime pas étaler des produits chimiques sur ma peau j'ai des vêtements spéciaux pour le jardin faits en lin (par ma maman chérie). Quand il fait très chaud le lin est plus agréable à porter que le coton pour moi, plus frais, plus aéré.
La météo prévoit de la pluie pour lundi (enfin!) donc ce WE je prépare le jardin pour faire quelques semis : tailler les endroits sauvages où je ne fais pas de récoltes.
Le 9 avril : belle surprise aujourd'hui car le pied mère de la verveine qui pousse dans la serre reprend vie. C'est tôt par rapport à son habitude. L'hiver était sec dans la serre, et depuis le nettoyage de la serre j'arrose avec abondance. Je pense que ça a aidé pour le démarrage de cette verveine.
Par contre, la météo ne prévoit plus de pluie pour lundi mais pour dimanche prochaine (et elle a le temps de changer d'avis d'ici là). Je continue quand même la préparation pour les semis, et je sème ce que j'avais prévu de semer (roquette annuelle et vivace, moutarde, poirée, cumin noir, persil, coriandre, betterave rouge, carotte, navet, chou-rave, calendula, tournesol, capucine, centaurée bleue, haricot, azuki, pois mange-tout, fèves,...). Je verrai demain si j'arrose ou pas.
Le 12 avril : belle surprise aujourd'hui car la ciboulette fait des boutons floraux. J'adore les fleurs de ciboulette : elles sont aériennes et gracieuses, puis délicieuses.
Le thé de l'immortalité commence à pousser très vite, il envoie ses lianes dans tous les sens et je peux en cueillir pour nos salades maintenant.
Le 13 avril : toujours pas de pluie. La météo en annonce pour samedi maintenant.
Le 14 avril : la belle surprise de la journée est la reprise du lamier jaune que j'ai transplanté dans le jardin l'année dernière. Avec le lamier blanc, le lamier pourpre et l'ortie, ce quartet me fait penser aux sœurs sorcières Halliwell. Vive les potions magiques !
Le 15 avril : les hirondelles qui ont fait leurs nids (nous avons 2 nids) dans le garage sont revenues il y a quelques jours. Elles volaient impatiemment devant la petite fenêtre tout en haut du garage que nous avions ouverte pour eux l'année dernière et refermée en hiver avec une planche de bois, donc je pense que ce sont les mêmes hirondelles. Une voisine m'a dit que ça porte chance. En tout cas, c'est un plaisir de les regarder voler, faire des allers-retours dedans-dehors. L'année dernière nous avons pu voir les petits se lancer pour leurs premiers vols, c'était magique. Et effectivement, celui qui ne voulait pas sortir du nid, se faisait pousser par les parents. Nous leur parlons, et elles nous regardent bricoler dans le garage, c'est chouette.
Je teste une nouvelle tisane. La combinaison des plantes me parle : ronce, romarin et rose (ro-ro-ro). Maintenant je cherche la bonne quantité de chaque plante. Composer une tisane est un travail assez intuitive, j'ai l'impression que les plantes me "parlent", m'inspirent. Puis, les essais donnent presque toujours lieu à des petites modifications : changer les quantités d'une plante, ajouter ou enlever une plante, donner de la profondeur au goût, marier un autre goût à la palette des goûts présents...
Je teste aussi le "thé rouge" : la tisane d'origan, plein de goût, très fort en caractère. Je pense la marier avec du marjolaine et des fleurs d'achillée millefeuille. A suivre !
Le 17 avril : ça y est, il pleut bien !
Le 23 avril : petites plantations aujourd'hui de primevère, bugle rampante, menthe, livèche et une sorte de vesce non-identifiée (j'attends qu'elle fleurisse).
C'est tellement agréable d'être au soleil après plusieurs jours gris, que je continue l'entretien du côté potager jusqu'à 20h du soir.
Le 24 avril : grand soleil, le temps de faire quelques récoltes. Première récolte d'aspérule odorante. Elle s'est installée spontanément dans la serre.
Le 29 avril : belle récolte de fleurs de lilas. La fleur de lilas est comestible, mais attention la tisane est laxative et anticoagulante. Personnellement j'ajoute la fleur de lilas aux sels de bain aromatisés pour son effet relaxant. La cueillette et l'émondage (quand j'enlève les fleurs des tiges) se font dans la joie car l'odeur des lilas est vraiment très agréable. Avec 5 claies de fleurs de lilas à sécher, la maison sent agréablement bien et j'ai l'impression de flotter sur un petit nuage au-dessus d'une prairie fleurie.
Le 30 avril : belle journée de récolte avant 4 jours de pluie.
Et c'est déjà la fin du mois d'avril ! A bientôt pour les récoltes du jardin potager en mai !
- 223 lectures
Je vous emmène faire un petit tour dans mon ancien jardin potager en Lorraine, en mi-avril 2017.
Au fil de ma balade j'ai pris 60 photos des plantes qui m'émerveillent le plus à ce moment de l'année.
Bon voyage !
PS : cliquez sur la petite loupe d'une image pour l'agrandir, puis baladez-vous dans les différentes images dans la fenêtre pop-up.
Si vous bloquez les pop-ups, enlevez le blocage pour cette page sinon vous ne verrez rien.
Pour manger ou boire en tisane
Notre jardin abrite un joyeux mélange de plantes cultivées et sauvages pour le plaisir de notre assiette et de vos théières.
La plupart de nos plantes sont vivaces ou se ressèment spontanément formant un jardin perpétuel qui demandera de moins en moins de travail.




















































Pour faire plaisir aux abeilles
Il y a peu de plantes non-comestible dans notre jardin et il y a déjà beaucoup à butiner pour les abeilles avec les fleurs des plantes sauvages ou cultivées pour notre assiette et vos théières mais j’ai quand même mis quelques bulbes de printemps en terre et j’ai reçu une magnifique pivoine d’une de mes yogis jardinière (merci Blandine !).




Et pour les curieux...

J'espère que ce petit tour dans mon jardin potager vous a plu.
Si vous avez des questions, n'hésitez pas à les poser dans les commentaires.
A bientôt pour un autre petit tour avec d’autres plantes en mai.
Anja

- 215 lectures
Mon ancien jardin potager en Lorraine, en 2017.
Le début de mai est gris et humide, bien que la quantité de pluie qui tombe est minimum.
J'en profite pour travailler sur un projet client et je laisse le jardin un peu de côté. Je ne récolte pas de plantes quand il n'y a pas de soleil.
Plusieurs belles surprises ce mois-ci : les plantes qui ont souffert des petites gelées reprennent vie, les semis d'avant les gelées ont quand même pris, et les pommes de terre sous paillis pointent le bout de leur nez.
Le 11 mai : première journée de récolte en mai. Le séchoir solaire est plein. Ca fait du bien de retourner au jardin ! Première petite récolte de verveine et de romarin.
Le 12 mai : petite récolte de ronce. La ronce s'épanouit sur le grillage et la récolte devient beaucoup plus facile. Elle forme un mur végétal.
Le 13 mai : une de mes yogis est venue visiter le jardin pour échanger quelques plants et des boutures. Super après-midi avec cette délicieuse tarte à la rhubarbe.
N'ayant plus de pâte feuilletée j'ai fait la tarte avec un fond de flammes (un truc de l'est de la France qui ressemble à une pizza avec de la crème fraîche à la place de la sauce tomate) : c'est top !
J'adore les visites de jardin dans les deux sens : quand les autres viennent voir mon jardin et quand je peux aller voir le jardin des autres.
C'est des moments d'échange très agréables et l'occasion d'apprendre autre chose que ce qu'il y a marqué dans les livres de jardinage.
Et parfois nous découvrions des vraies perles comme le séchoir solaire que nous avons vu dans un jardin d'aromates en Belgique et qui me permet de sécher rapidement mes tisanes de façon écologique.
Le 14 mai : je prépare un bac potager pour planter les plants de tomates que j'achèterai demain ou après-demain. Un orage semble passer à côté de chez nous, mais les gouttes tombent quand même... pendant 10 minutes, le temps de rentrer et de ranger mes affaires de jardinage, et le soleil ressort. Drôle de météo aujourd'hui.
Le 15 mai : nous sommes allés acheter des plants chez notre maraîcher préféré à Sarre-Union. Pierre cultive fruits et légumes en bio, presse un délicieux jus de pommes, fait du miel et des plants pour le jardin. Et tout ça à des prix super-raisonnable, style 1€ pour 1kg de carottes ou 1€ pour un plant de tomate. En bio ! J'avoue que ses plants sont beaucoup plus jolis que ceux que je semais moi-même avant, alors le choix est vite fait. En plus, quand je semais moi-même les variétés étaient assez limitées car chaque sachet de graines contient beaucoup de graines, et comme je n'aime pas gaspiller je prenais en générale 2 variétés différentes. Là, j'ai acheté 6 variétés de tomates différentes ! Nous sommes repartis avec 3 plateaux de plants : tomates, courgettes, potimarron, potiron, 2 autres courges, concombres, poivrons, piments, aubergines, une plante condimentaire dont j'ai oublié le nom, des poireaux à repiquer, des betteraves rouges, du basilic, du cerfeuil, du céleri branche, du céleri rave, du fenouil en bulbe...
Le 16 mai : j'ai planté les tomates, en compagnie du basilic, du cerfeuil et des poireaux achetés hier. J'ai rajouté le basilic, le cerfeuil, le cerf de corne et la moutarde japonaise que j'avais acheté la dernière fois et qui ont séjourné dans la cuisine pour agrémenter nos salades en direct. J'ai fait des semis de persil et de carottes dans les espaces libres. Ce bac potager sera superbe dans quelques semaines !
Le 17 mai : une autre visite dans le jardin !
Puis une première récolte de trèfle rose et une belle récolte de fleurs de sarriette. Les toutes petites fleurs blanches-roses groupées en boules sont vraiment très jolies et très aromatiques.
Entretien du parc, puis comme les pommes de terre semblent se plaire sous la paille, j'en rajoute encore quelques unes.
Le 20 mai : j'ai repiqué quelques laitues que ma voisine Joséphine m'a données et j'ai planté 4 courges coureuses que j'ai acheté il y a quelques jours.
Belle surprise de la journée : les 2 figuiers reprennent. Les bourgeons de feuilles qui étaient sorties avant ont été grillés par les gelées de la deuxième quinzaine d'avril. J'ai cru que les deux figuiers avaient rendu l'âme, mais non, aujourd'hui je vois qu'ils font de nouveaux bourgeons. Youpie !
Le 21 mai : repiquage des soucis que ma voisine m'a donnés. Les soucis (calendula) sont très bons en tisane.
Petit rappel de jeter un coup d'œil sur les fraises demain : chez Joséphine elle commence à rougir, alors peut-être chez moi aussi. C'est pour bientôt les fraises au petit déjeuner !
Le 22 mai : belles récoltes d'une rose très parfumé, de pivoines et de mélisse.
Belle journée d'été : le séchoir solaire doit être un peu couvert pour ne pas chauffer trop.
Entretien du parc : sous le couvert d'herbe haute des petits semis montrent le bout de leur nez.
Le 23 mai : plantation de concombres, courgettes, courge, tomates et une plante champignon.
J'ai vu 2 orvets se mordre l'un et l'autre et sur le coup je les ai séparé car j'ai cru qu'ils se battaient. Maintenant je me demande si ce n'est pas comme ça qu'ils entament les galipettes...
J'ai aussi vu un tout petit orvet dans le bac potager que j'ai commencé à nettoyer pour planter les légumes racines.
Les bacs potagers sont nickel pour les plantes, surtout avec la structure au-dessus qui permet de fixer une voile de protection, mais les bacs potagers semblent aussi plaire aux fourmis. Elles aussi elles ont les pieds au sec en hiver grâce au drainage de cette butte encadrée et protégée du vent froid en hiver. Comme pour toute chose, il y a du pour et du contre...
Le 24 mai : grosse récolte d'armoise, petite récolte d'absinthe.
Les deux sureaux sont infestés de pucerons alors que la récolte des fleurs approche. Et pas une seule coccinelle en vue ! Deux approches différentes. Je taille le plus gros du petit sureau et avec une serviette rugueuse j'enlève les pucerons. C'est du boulot ! Autre approche pour le grand sureau. Je me rappelle l'histoire d'une de mes yogis qui a aspergé un pommier infesté de pucerons avec un purin d'ortie ce qui avait éliminé tous les pucerons. Une petite recherche sur Google s'impose.
Le 25 mai : fabrication du purin d'ortie. Je remplis un seau avec de l'ortie coupée, je rajoute de l'eau de pluie, je le couvre et je laisse macérer pendant 24h.
Plantation dans le dernier bac potager disponible de légumes racines (betterave, céleri rave), du céleri branche et du fenouil en bulbe. Semis entre les plantations d'haricots nains, pois azuki, coriandre, persil racine, souci, bleuet... C'est la fin des plantations des plants que j'ai acheté chez Pierre. Demain nous pourrons y retourner.
Le 26 mai : application de la macération d'ortie sur les pucerons du sureau. je suis curieuse si ça va marcher.
Je fais le tour des arbres fruitiers, et le petit cerisier est infesté aussi. Mais là, au miracle, des petites bêtes à bon dieu, en train de faire des galipettes ! Ce sont les larves de coccinelles qui dévorent le plus de pucerons, donc c'est une bonne nouvelle.
Nous avons fait un autre petit tour à Sarre-Union chez Pierre.
J'en ai profité pour demander le nom de la plante condimentaire que j'ai acheté la dernière fois : epazote, le thé du Mexique ou l'herbe aux vers (elle est vermifuge). Ses feuilles iront dans nos salades aromatiques et je vais l'essayer en tisane (avec ce nom-là ça devrait être sympa). Attention : à éviter pour les enfants en bas âge et les femmes enceintes.
J'ai encore acheté quelques potimarrons, dont des verts qui se gardent plus longtemps que les rouges (Pierre a mangé son dernier potimarron vert hier !). Le potimarron vert est une variété ancienne de potimarron originaire de Japon. C'est la première fois que j'en plante. Cette variété de potimarron serait plus douce que la rouge. La chair a la même couleur orange, mais la peau est vert foncé avec des stries plus clair.
Puis des courgettes vertes, des melons, de la ciboule, du poireau d'hiver et du persil.
Marché à 16h30, cours de yoga à 18h, diner à 20h, puis plantations jusqu'à ce que je ne puisse plus rien voir. Et là, belle surprise. Il y a du bruit dans le petit sous-bois à côté du banc de jardin dans le potager : un hérisson !!! C'est la première fois que je vois un hérisson dans ce jardin qui aura bientôt 5 ans. Je dois dire que je ne sors pas souvent tard le soir comme ça. Je suis super contente !
- 210 lectures
Je vous emmène faire un petit tour dans mon ancien jardin potager en Lorraine, en mai 2017.
Au fil de ma balade j'ai pris 60 photos des plantes qui m'émerveillent le plus à ce moment de l'année.
Bon voyage !
PS : vous pouvez cliquer sur l'image pour l'agrandir.
Pour manger ou boire en tisane
Notre jardin abrite un joyeux mélange de plantes cultivées et sauvages pour le plaisir de notre assiette et de vos théières.
La plupart de nos plantes sont vivaces ou se ressèment spontanément formant un jardin perpétuel qui demandera de moins en moins de travail.























































Pour faire plaisir aux abeilles
Il y a peu de plantes non-comestible dans notre jardin et il y a déjà beaucoup à butiner pour les abeilles avec les fleurs des plantes sauvages ou cultivées pour notre assiette et vos théières mais j’ai quand même quelques plantes purement ornementales.





Une très belle toxique dont j'ai oublié le nom
Et pour les curieux...

J'espère que ce petit tour dans mon jardin potager vous a plu.
Bien à vous,
Anja

- 225 lectures
Mon ancien jardin potager en Lorraine, en 2017.
Juin démarre avec une petite semaine de vacances en Belgique pour aller voir la famille et les amis.
Nous visitons une forêt comestible cultivée selon les principes de la permaculture, des jardins aromatiques et différentes pépinières.
J’avais décidé de ne plus acheter des plantes avant le déménagement, mais la tentation était trop grande.
Je me retrouve avec une quarantaine de plantes d'une trentaine d'espèces différentes.
Vive les plantations !
C'était aussi l'occasion de faire une belle rencontre avec une des clientes de Jadores, Greetje, du salon de thé Zoetekoeke à Bruges.
Greetje est une amoureuse de tisanes comme moi. Elle fait des délicieux cookies et sa machine à café est une véritable Rolls Royce rouge. J'adore.
Si vous êtes de passage à Bruges, prenez le temps de découvrir ses petites douceurs dans son petit coin du paradis.
Le 8 juin : retour au jardin. Pendant notre absence il a fait moins chaud et il a plu. Le jardin n'a pas souffert.
Le 9 juin : premier petit-déjeuner aux fraises. Peu de jardinage aujourd'hui car il y a beaucoup de choses à ranger après le voyage.
Le 10 juin : premier petit-déjeuner aux groseilles. J'ai fait une dizaine de plantations aujourd'hui.
Le 11 juin : premier petit déjeuner aux framboises jaunes. Les framboises jaunes ont l'avantage de ne pas attirer l'œildes oiseaux. J'aime leur goût, presque plus que celui des framboises rouges.
Un ami m'a donné une variété de framboises rouges qui se multiplie très vite (merci Yvan !). Le framboisier trouve une petite place entre un groseillier rouge et le noisetier.
Journée très chaude. J'ai fait une dizaine de plantations après 20h. Il y aurait un peu de pluie cette nuit, c'est parfait.
J'ai aussi déplacé 3 pieds d'alchémille que j'ai trouvée par hasard à côté du grillage des poules de la voisine. J'ai hâte de la gouter en tisane. L'alchémille est une plante parfaite pour accompagner la femme durant toute sa vie.
Le 12 juin : jolie récolte de roses rouges. La maison et le séchoir solaire sentent merveilleusement bien. Belle surprise du jour : la découverte d'une touffe de gaillet jaune. Délicieuse odeur de miel, mais assez bizarre en tisane : le goût semble seulement développé en profondeur et la surface (l'avant de la scène semble vide). Faudra trouver son contraire pour avoir un goût complet.
Plantation de quelques pieds de 3 différentes variétés de laitue d'une de mes yogis (merci Thérèse). Nous avons beaucoup de chance avec nos yogis !
Le 13 juin : plantation de pommes de terre sous paille dans un petit tas de terre humide. A voir s'ils poussent mieux que les pommes de terre sous paille sans terre.
Débroussaillage du sous-bois autour de la ronce. Qu'est-ce que ça pousse vite!
Le 14 juin : l'origan commence tout juste à monter en fleurs. La tisane d'origan est appelée le thé rouge. Je vais essayer de composer une tisane avec l'origan.
La récolte de la ronce devient un peu pénible car les petites piques deviennent un peu plus grand;
Première récolte de Ginkgo Biloba (excellent pour la circulation), de la verveine miel et de la sauge melon.
- 213 lectures
C'est avec beaucoup de fierté que je vous présente notre séchoir solaire fait maison. Nous l’utilisons pour sécher les tisanes fleuries de Jadores.
Tous les matériaux sont le plus naturel possible.



